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Arts Plastiques Art contemporain - Exposition
(é)mouvantes couleurs - Robert Cahen / Marie Freudenreich
© Marie Freudenreich
© Robert Cahen
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http://www.saint-louis.fr
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Horaires, dates et informations particulières
Du lundi au jeudi 8 h - 12 h et 13 h 30 - 17 h 30
Le vendredi 8 h - 16 h 30 en continu
Le samedi 10 h - 12 h
Dimanches 3/6 et 1/7 de 13 h 30 à 16 h 30
Vernissage public le vendredi 8 juin à 18 h 30, suivi d’une rencontre-discussion avec les artistes
Le vendredi 8 h - 16 h 30 en continu
Le samedi 10 h - 12 h
Dimanches 3/6 et 1/7 de 13 h 30 à 16 h 30
Vernissage public le vendredi 8 juin à 18 h 30, suivi d’une rencontre-discussion avec les artistes
Organisateur
Service Culturel de la Ville de Saint-Louis
Les autres manifestations du même organisateur
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Lieu
Forum de l'Hôtel de ville,
Place de l'Hôtel de Ville, à Saint-Louis
Afficher les manifestations organisées dans ce lieu
Place de l'Hôtel de Ville, à Saint-Louis
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Tarifs
Entrée gratuite
Description
De générations et de formations différentes, Robert Cahen et Marie Freudenreich se trouvent pourtant réunis au Forum autour d’un titre qui est plus qu’un jeu de mots.
Le paradoxe du mouvement est en effet au centre de l’œuvre des deux artistes. Il ne s’agit pas d’un mouvement objectif, qui serait donné une fois pour toutes et qui serait extérieur à la perception. Au contraire, l’observateur est intimement lié à la découverte, à l’exploration du mouvement, qu’elles se fassent physiquement ou par l’esprit. Il s’agit de s’immerger dans une proposition visuelle où les voies d’entrée sont multiples, et les sorties toujours problématiques, jamais définitives.
Dans ce mouvement, la couleur tient un rôle central. Jean-Paul Fargier a comparé Robert Cahen à un sculpteur, alors que Paul Virilio a évoqué la peinture à son propos. C’est dire que le vidéaste creuse et colore tout à la fois, en utilisant toutes les ressources de l’art vidéo. Peinture et sculpture sont réunies dans le travail incessant et très libre sur la matière vidéo elle-même. Le mouvement entre les images devient mouvement à l’intérieur de l’image et du temps. De même, Marie Freudenreich, à partir de propositions d’une grande pureté, sillonne les surfaces de couleurs, propose des bribes de fiction qui invitent à la contemplation rapprochée. La matière prend une orientation et la variété de la texture tantôt approfondit l’espace, tantôt le densifie. Dans ce voyage sans début ni fin assignés, le temps prend tout son poids et invite à parcourir l’étendue, réelle ou fictive.
Quant à l’émotion, évidemment présente, elle ne se livre pas facilement. Les deux artistes sont liés par le secret : celui qui entoure la naissance profonde des travaux, celui qui lie l’œuvre et l’observateur. Le programme d’une œuvre n’est pas lié au recensement de ses procédés, quel que soit leur raffinement. Ce sont d’ailleurs des œuvres sans programme définitif, mais pas pour autant sans chair. Des contemplations actives, orientées par une perception toujours aux aguets.
De générations et de formations différentes, Robert Cahen et Marie Freudenreich se trouvent pourtant réunis au Forum autour d’un titre qui est plus qu’un jeu de mots.
Le paradoxe du mouvement est en effet au centre de l’œuvre des deux artistes. Il ne s’agit pas d’un mouvement objectif, qui serait donné une fois pour toutes et qui serait extérieur à la perception. Au contraire, l’observateur est intimement lié à la découverte, à l’exploration du mouvement, qu’elles se fassent physiquement ou par l’esprit. Il s’agit de s’immerger dans une proposition visuelle où les voies d’entrée sont multiples, et les sorties toujours problématiques, jamais définitives.
Dans ce mouvement, la couleur tient un rôle central. Jean-Paul Fargier a comparé Robert Cahen à un sculpteur, alors que Paul Virilio a évoqué la peinture à son propos. C’est dire que le vidéaste creuse et colore tout à la fois, en utilisant toutes les ressources de l’art vidéo. Peinture et sculpture sont réunies dans le travail incessant et très libre sur la matière vidéo elle-même. Le mouvement entre les images devient mouvement à l’intérieur de l’image et du temps. De même, Marie Freudenreich, à partir de propositions d’une grande pureté, sillonne les surfaces de couleurs, propose des bribes de fiction qui invitent à la contemplation rapprochée. La matière prend une orientation et la variété de la texture tantôt approfondit l’espace, tantôt le densifie. Dans ce voyage sans début ni fin assignés, le temps prend tout son poids et invite à parcourir l’étendue, réelle ou fictive.
Quant à l’émotion, évidemment présente, elle ne se livre pas facilement. Les deux artistes sont liés par le secret : celui qui entoure la naissance profonde des travaux, celui qui lie l’œuvre et l’observateur. Le programme d’une œuvre n’est pas lié au recensement de ses procédés, quel que soit leur raffinement. Ce sont d’ailleurs des œuvres sans programme définitif, mais pas pour autant sans chair. Des contemplations actives, orientées par une perception toujours aux aguets.
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