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Spectacle Vivant Autre - Spectacle
La Cantatrice chauve
La Cantatrice chauve
LES TAPS, SCÈNES STRASBOURGEOISES
Saison 2009-2010
© Raoul Gilibert
Date
Contact
Horaires, dates et informations particulières
Taps Scala en octobre
Mardi 20 à 20h30, mercredi 21 à 20h30, jeudi 22 à 20h30, vendredi 23 à 20h30
Mardi 20 à 20h30, mercredi 21 à 20h30, jeudi 22 à 20h30, vendredi 23 à 20h30
Organisateur
TAPS Scala
Les autres manifestations du même organisateur
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Lieu
TAPS Scala,
route du Polygone, à Strasbourg
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Tarifs
Description
d’Eugène Ionesco
Mise en scène Catherine Delattres Avec Bernard Cherboeuf, Nicolas Dégremont, Jean François Levistre, Sophie Caritté, Gaëlle Bidault, Gwen Buhot Scénographie Ludovic Billy Costumes Corinne Lejeune Lumière Jean-Claude Caillard
Production Compagnie Catherine Delattres, Rouen
Création 2009
Le pompier : À propos, et la cantatrice chauve ?
Mme Smith : Elle se coiffe toujours de la même façon !
Le pompier : Ah ! Alors au revoir, messieurs, dames.
M. Martin : Bonne chance, et bon feu !
Le pompier : Espérons-le. Pour tout le monde.
La Cantatrice chauve est le premier texte théâtral d’Eugène Ionesco, qu’il qualifie lui-même d’anti-pièce. Sommes-nous aux prises avec un drame burlesque, une farce métaphysique, une tragédie du langage ? En tout cas, la pièce a de quoi surprendre, ne serait-ce que par sa dimension irrationnelle et absurde. L’auteur y manie les contradictions comme pour mieux brouiller les pistes de son message et nous transporte avec entrain, du rire au questionnement sur la teneur des situations qu’il expose. Le langage semble être au coeur de cette oeuvre emblématique, tout comme la critique d’une certaine bourgeoisie anglaise dont on trouve aisément le pendant de l’autre côté de la Manche... Les Smith et les Martin se parlent sans s’entendre, peut-être même sans se reconnaître, enfermés qu’ils sont, chacun dans leur monde, un monde en chute vers le néant.
J’ai écrit là une pièce comique alors que le sentiment initial n’était pas un sentiment comique. Plusieurs choses se sont greffées sur ce point de départ : le sentiment de l’étrangeté du monde, et aussi une parodie du théâtre, une critique des clichés de la conversation. Une pièce n’est pas ceci ou cela. Elle est plusieurs choses à la fois, elle est ceci et cela.
Eugène Ionesco, à propos de La Cantatrice chauve
Eugène Ionesco (1909-1994) est avec Beckett et Adamov un des premiers représentants du « théâtre de l’absurde ». Créées respectivement en 1950 et 1951, traduites dans à peu près toutes les langues, La Cantatrice chauve et La Leçon fondent à elles seules la gloire d’un écrivain devenu, comme Picasso ou Kafka, le symbole d’un style.
La compagnie Catherine Delattres est conventionnée par la Ville de Rouen et la région Haute-Normandie.
Un théâtre dans la ville...
Mise en scène Catherine Delattres Avec Bernard Cherboeuf, Nicolas Dégremont, Jean François Levistre, Sophie Caritté, Gaëlle Bidault, Gwen Buhot Scénographie Ludovic Billy Costumes Corinne Lejeune Lumière Jean-Claude Caillard
Production Compagnie Catherine Delattres, Rouen
Création 2009
Le pompier : À propos, et la cantatrice chauve ?
Mme Smith : Elle se coiffe toujours de la même façon !
Le pompier : Ah ! Alors au revoir, messieurs, dames.
M. Martin : Bonne chance, et bon feu !
Le pompier : Espérons-le. Pour tout le monde.
La Cantatrice chauve est le premier texte théâtral d’Eugène Ionesco, qu’il qualifie lui-même d’anti-pièce. Sommes-nous aux prises avec un drame burlesque, une farce métaphysique, une tragédie du langage ? En tout cas, la pièce a de quoi surprendre, ne serait-ce que par sa dimension irrationnelle et absurde. L’auteur y manie les contradictions comme pour mieux brouiller les pistes de son message et nous transporte avec entrain, du rire au questionnement sur la teneur des situations qu’il expose. Le langage semble être au coeur de cette oeuvre emblématique, tout comme la critique d’une certaine bourgeoisie anglaise dont on trouve aisément le pendant de l’autre côté de la Manche... Les Smith et les Martin se parlent sans s’entendre, peut-être même sans se reconnaître, enfermés qu’ils sont, chacun dans leur monde, un monde en chute vers le néant.
J’ai écrit là une pièce comique alors que le sentiment initial n’était pas un sentiment comique. Plusieurs choses se sont greffées sur ce point de départ : le sentiment de l’étrangeté du monde, et aussi une parodie du théâtre, une critique des clichés de la conversation. Une pièce n’est pas ceci ou cela. Elle est plusieurs choses à la fois, elle est ceci et cela.
Eugène Ionesco, à propos de La Cantatrice chauve
Eugène Ionesco (1909-1994) est avec Beckett et Adamov un des premiers représentants du « théâtre de l’absurde ». Créées respectivement en 1950 et 1951, traduites dans à peu près toutes les langues, La Cantatrice chauve et La Leçon fondent à elles seules la gloire d’un écrivain devenu, comme Picasso ou Kafka, le symbole d’un style.
La compagnie Catherine Delattres est conventionnée par la Ville de Rouen et la région Haute-Normandie.
Un théâtre dans la ville...
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