Description
D’après Les Chênes qu’on abat d’André Malraux Editions Gallimard
Adaptation et mise en scène Lionel Courtot Compagnie L’Atelier du premier acte, Strasbourg
Les nations n’ont de grands hommes que malgré elles.
« Vous avez rétabli la France à partir d’une foi et la foi n’a pas qu’un sens religieux. Toute foi qui implique une vocation au service du Christ ou de la France est puissamment contagieuse. Il ne suffisait pas de votre foi en la France pour faire de vous le Général de Gaulle, mais sans elle vous n’eussiez été qu’un vainqueur intrus parmi les vrais, ou un vaincu plus ou moins héroïque. »
Décembre 1969, André Malraux visite Charles de Gaulle dans sa propriété de Colombey, une rencontre dont il tire son livre Les Chênes qu’on abat. Digne d’un grand classique, ce tête à tête crépusculaire entre l’écrivain et le politique révèle avec humour et sagacité, la fulgurante dramaturgie du gaullisme. De petites confidences en grandes considérations, Malraux exalte une pensée visionnaire et étonnamment actuelle qui interroge la démocratie, la notion de Peuple ou l’engagement politique des intellectuels…
La mise en scène de Lionel Courtot transcende la théâtralité d’une joute verbale épique et désenchantée. Philippe Girard et John Arnold, deux figures du théâtre français, incarnent ces grands hommes d’un siècle révolu qui, à rêver l’Histoire avant de l’écrire, fabriquèrent leur propre mythe.
Avec Philippe Girard, John Arnold
Scénographie Alexandre Fruh Lumière Xavier Martayan Son Mickaël Lefèvre Construction décors Pierre Chaumont - La Machinerie Costumes Éléa Pardo et L’Atelier 5 Technique Suzon Michat Chargé de production Raphaël Bloch