L’exposition ouvre un dialogue entre deux univers très différents : d’un côté, les toiles de Martin Gunther montrent des silhouettes animales ou végétales ainsi que les paysages dévastés composés par les artéfacts d’une vieille industrie locale en fin de vie, tandis que les créatures imaginaires modelées par Christine Kohlbecker semblent quant à elles issues des fonds marins, tant elles évoquent la faune et la flore des océans. En témoignant le même élan imaginatif, ces deux univers très personnels, l’un plutôt terrestre et l’autre intégralement aquatique, composent par leur association une vision du monde inattendue et onirique.