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Musique Autre - Festival
Opéra au Cinéma
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Festival Musica
© Atelier Poste 4
© Raymond Meier
Date
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http://www.festivalmusica.org
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Organisateur
Musica
Les autres manifestations du même organisateur
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Lieu
UGC Ciné Cité,
25, rte Rhin, à Strasbourg
Afficher les manifestations organisées dans ce lieu
25, rte Rhin, à Strasbourg
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Tarifs
plein tarif : 20.00 €
tarif réduit : 16.00 €
tarif réduit : 16.00 €
Description
Une avant-première ARTE
Dernier opéra de Philip Glass, The Perfect American retrace les derniers mois de la vie de Walt Disney, créateur génial de dessin animé à la personnalité aussi ombrageuse que méconnue. Avant-première à Strasbourg du film réalisé lors de la création de l’œuvre au Teatro Real de Madrid.
Adapté du roman controversé de Peter Stephan Jungk (Le Roi de l’Amérique, dans sa traduction française) décrivant Walt Disney sous un jour peu flatteur (mégalomane, misogyne, raciste et antisémite), l’opéra de Phil Glass se déroule en deux actes et treize scènes. Le compositeur précise cependant que son opéra « n’est pas un documentaire ou un portrait, mais un voyage poétique et tragique. (…) Une sorte de poème sur la quintessence de l’Amérique et une réflexion sur la mort. »
Success story
Musica est né il y a trente ans, en 1983, sous l’impulsion de Jack Lang, alors ministre de la Culture et de Pierre Pflimlin, maire de Strasbourg. Leur souhait de voir naître dans cet espace européen par excellence un grand festival dédié à la création musicale et au répertoire contemporain sera exaucé au-delà de tout espoir grâce au projet ambitieux, judicieusement imaginé et mis en œuvre jusqu’en 1986 par Laurent Bayle.
Dès ses débuts, le festival capitalisera un public nombreux et enthousiaste, passionné des évolutions musicales de son temps. Musica s’affirmera rapidement comme l’un des temps forts de la vie musicale tant en France qu’en Europe. Les plus grands compositeurs du XXe siècle y seront régulièrement présents et honorés, tels Pierre Boulez, Karlheinz Stockhausen, György Ligeti, Luciano Berio, Franco Donatoni, John Cage, Iannis Xenakis, Georges Aperghis, György Kurtág, Henri Dutilleux ou encore Helmut Lachenmann…
Beaucoup ne sont plus là, mais leurs œuvres constituent aujourd’hui le répertoire du XXe siècle et figurent régulièrement aux programmes du festival comme autant de témoignages incontournables des avancées artistiques dont il aura été le témoin, parfois l’investigateur, très souvent le complice et le metteur en scène. D’autres ont pris la relève et ont acquis une stature incontestée comme Pascal Dusapin, Philippe Manoury ou encore George Benjamin, compositeurs programmés cette année parmi une cinquantaine d’autres.
Trente ans de programmation, ce sont près de trois mille œuvres différentes dont un tiers de créations françaises et mondiales de près de huit cents compositeurs d’une cinquantaine de nationalités. De ce catalogue foisonnant, on retiendra la très grande diversité des esthétiques, des styles et des genres, du concert sous toutes ses formes aux spectacles mettant en scène les relations possibles entre la musique et les autres arts. On en retire la conviction que cette musique est en constante évolution et qu’elle se remet sans cesse en question dans une sorte d’effervescence marquée par les jeunes générations soucieuses d’imprimer leurs propres marques, d’échapper aux préoccupations formelles et esthétiques de leurs aînés. Si le rôle de l’Histoire est d’évaluer ce qui aura été essentiel durant cette période et nécessaire à transmettre à la postérité, la mission fondatrice de Musica, sa feuille de route, reste la même trois décennies plus tard, celle d’encourager et soutenir ce bouillonnement artistique tout en permettant au public le plus large de se familiariser avec les nouvelles façons d’imaginer et de faire la musique.
En trente ans, la société a sensiblement modifié sa perception de l’art et de sa fonction sociale. Dans une Europe en crise, en proie aux difficultés économiques et sociales, nombreux sont ceux qui sont tentés de considérer l’art comme une marchandise, source de profits immédiats, et l’action culturelle comme un moyen de distraire sans aucune autre ambition pédagogique ni relation avec un projet sociétal plus global. Depuis 1983, Musica suit avec enthousiasme et détermination une autre voie en donnant la parole aux artistes qui innovent et inventent de singuliers rapports entre la musique et les arts en s’appuyant sur de nouveaux modes compositionnels et sur les nouvelles technologies. Le festival a su tisser au fil des ans des liens forts entre cette communauté artistique aux facettes multiples et un public heureux d’être conduit sur les chemins de l’inouï où chaque année de nombreuses surprises l’attendent.
Une telle démarche ne se conçoit pas dans la durée sans un public mobilisé et des partenaires institutionnels fortement et durablement engagés à nos côtés. Musica a la chance de pouvoir conjuguer ces deux atouts, garants de la stabilité nécessaire à tout lien durable et constructif avec les artistes, compositeurs et interprètes. Que l’État, la Ville de Strasbourg, la Région Alsace et le Département du Bas-Rhin soient ici vivement remerciés pour leurs soutiens déterminants.
C’est fort de cette expérience et de toutes ces riches aventures partagées au cours de son histoire que Musica aborde cette nouvelle édition avec de belles et singulières propositions artistiques.
Rémy Pflimlin, président
Jean-Dominique Marco, directeur
Dernier opéra de Philip Glass, The Perfect American retrace les derniers mois de la vie de Walt Disney, créateur génial de dessin animé à la personnalité aussi ombrageuse que méconnue. Avant-première à Strasbourg du film réalisé lors de la création de l’œuvre au Teatro Real de Madrid.
Adapté du roman controversé de Peter Stephan Jungk (Le Roi de l’Amérique, dans sa traduction française) décrivant Walt Disney sous un jour peu flatteur (mégalomane, misogyne, raciste et antisémite), l’opéra de Phil Glass se déroule en deux actes et treize scènes. Le compositeur précise cependant que son opéra « n’est pas un documentaire ou un portrait, mais un voyage poétique et tragique. (…) Une sorte de poème sur la quintessence de l’Amérique et une réflexion sur la mort. »
Success story
Musica est né il y a trente ans, en 1983, sous l’impulsion de Jack Lang, alors ministre de la Culture et de Pierre Pflimlin, maire de Strasbourg. Leur souhait de voir naître dans cet espace européen par excellence un grand festival dédié à la création musicale et au répertoire contemporain sera exaucé au-delà de tout espoir grâce au projet ambitieux, judicieusement imaginé et mis en œuvre jusqu’en 1986 par Laurent Bayle.
Dès ses débuts, le festival capitalisera un public nombreux et enthousiaste, passionné des évolutions musicales de son temps. Musica s’affirmera rapidement comme l’un des temps forts de la vie musicale tant en France qu’en Europe. Les plus grands compositeurs du XXe siècle y seront régulièrement présents et honorés, tels Pierre Boulez, Karlheinz Stockhausen, György Ligeti, Luciano Berio, Franco Donatoni, John Cage, Iannis Xenakis, Georges Aperghis, György Kurtág, Henri Dutilleux ou encore Helmut Lachenmann…
Beaucoup ne sont plus là, mais leurs œuvres constituent aujourd’hui le répertoire du XXe siècle et figurent régulièrement aux programmes du festival comme autant de témoignages incontournables des avancées artistiques dont il aura été le témoin, parfois l’investigateur, très souvent le complice et le metteur en scène. D’autres ont pris la relève et ont acquis une stature incontestée comme Pascal Dusapin, Philippe Manoury ou encore George Benjamin, compositeurs programmés cette année parmi une cinquantaine d’autres.
Trente ans de programmation, ce sont près de trois mille œuvres différentes dont un tiers de créations françaises et mondiales de près de huit cents compositeurs d’une cinquantaine de nationalités. De ce catalogue foisonnant, on retiendra la très grande diversité des esthétiques, des styles et des genres, du concert sous toutes ses formes aux spectacles mettant en scène les relations possibles entre la musique et les autres arts. On en retire la conviction que cette musique est en constante évolution et qu’elle se remet sans cesse en question dans une sorte d’effervescence marquée par les jeunes générations soucieuses d’imprimer leurs propres marques, d’échapper aux préoccupations formelles et esthétiques de leurs aînés. Si le rôle de l’Histoire est d’évaluer ce qui aura été essentiel durant cette période et nécessaire à transmettre à la postérité, la mission fondatrice de Musica, sa feuille de route, reste la même trois décennies plus tard, celle d’encourager et soutenir ce bouillonnement artistique tout en permettant au public le plus large de se familiariser avec les nouvelles façons d’imaginer et de faire la musique.
En trente ans, la société a sensiblement modifié sa perception de l’art et de sa fonction sociale. Dans une Europe en crise, en proie aux difficultés économiques et sociales, nombreux sont ceux qui sont tentés de considérer l’art comme une marchandise, source de profits immédiats, et l’action culturelle comme un moyen de distraire sans aucune autre ambition pédagogique ni relation avec un projet sociétal plus global. Depuis 1983, Musica suit avec enthousiasme et détermination une autre voie en donnant la parole aux artistes qui innovent et inventent de singuliers rapports entre la musique et les arts en s’appuyant sur de nouveaux modes compositionnels et sur les nouvelles technologies. Le festival a su tisser au fil des ans des liens forts entre cette communauté artistique aux facettes multiples et un public heureux d’être conduit sur les chemins de l’inouï où chaque année de nombreuses surprises l’attendent.
Une telle démarche ne se conçoit pas dans la durée sans un public mobilisé et des partenaires institutionnels fortement et durablement engagés à nos côtés. Musica a la chance de pouvoir conjuguer ces deux atouts, garants de la stabilité nécessaire à tout lien durable et constructif avec les artistes, compositeurs et interprètes. Que l’État, la Ville de Strasbourg, la Région Alsace et le Département du Bas-Rhin soient ici vivement remerciés pour leurs soutiens déterminants.
C’est fort de cette expérience et de toutes ces riches aventures partagées au cours de son histoire que Musica aborde cette nouvelle édition avec de belles et singulières propositions artistiques.
Rémy Pflimlin, président
Jean-Dominique Marco, directeur
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