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Arts Plastiques Art contemporain - Exposition collective
Faire avec, avec Patrick Bailly Maître Grand, Hervé Bohnert, Marta Caradec, Laurence Demaison, Roland Görgen, Gérald Wagner
© Hervé Bohnert
© Gérald Wagner
Date
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http://le-maillon.com
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Lieu
Maillon-Wacken,
Parc des expositions, à Strasbourg
Afficher les manifestations organisées dans ce lieu
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Tarifs
Entrée gratuite
Description
Le point de convergence de cette exposition n’appartient pas qu’aux artistes présents: notre présence au monde se manifeste par une appropriation des produits que celui-ci fabrique. Selon la personnalité de chacun, l’objet de départ, devenu œuvre, est restitué, annoté, biffé, métamorphosé ou gravé…
Gérald Wagner grave profondément sur des témoins du passé, voués à la destruction ou à l’oubli (murs, vieux meubles). Leur surface, jusqu’alors muette, bavarde silencieusement d’amours adolescentes, de poésie ou de littérature, dans des langues familières ou étrangères. Le passé flotte à la surface du présent et met en évidence l’avenir compromis de ces témoins muets.
Roland Görgen propose une installation in situ dont le point de départ fut le panneau signalétique « attention cerf » : décomposant son mouvement. L’élan de l’animal le prend à son propre jeu : l’unique panneau ne suffit plus, en cortège se joignent objets lumineux, rayogrammes, cadres vides ou pleins de rebus précieux.
Hervé Bohnert, après la prise d’empreinte de visages vivants, attaque la surface argentique de photographies de famille désuètes. Sous des bibelots ou des bondieuseries, le squelette côtoie des joues rebondies ou charnues.
L’immortalité, le sérum de jouvence, la jeunesse éternelle sont intemporels.
Laurence Demaison n’a d’obsession que de saisir par son corps, l’autre, que sa vision d’elle-même empêche d’appréhender longuement. Elle est « un, cent mille, personne ».
Marta Caradec rationalise. Sur des documents industriels, métronome, elle s’atèle à relever les zéros et les O : tache obsessionnelle et absurde “pour faire“, durant le temps de vie qui lui est impartie.
Patrick Bailly-Maitre-Grand, dans la clarté lunaire, observe ce bruit et cette fureur. Témoin partial des turpitudes de la vie, neutre, amusé, sage ou farceur, il s’approprie momentanément les sculptures d’Hervé B., offre des doubles où se superpose le visage du spectateur à celui du masque.
Le point de convergence de cette exposition n’appartient pas qu’aux artistes présents: notre présence au monde se manifeste par une appropriation des produits que celui-ci fabrique. Selon la personnalité de chacun, l’objet de départ, devenu œuvre, est restitué, annoté, biffé, métamorphosé ou gravé…
Gérald Wagner grave profondément sur des témoins du passé, voués à la destruction ou à l’oubli (murs, vieux meubles). Leur surface, jusqu’alors muette, bavarde silencieusement d’amours adolescentes, de poésie ou de littérature, dans des langues familières ou étrangères. Le passé flotte à la surface du présent et met en évidence l’avenir compromis de ces témoins muets.
Roland Görgen propose une installation in situ dont le point de départ fut le panneau signalétique « attention cerf » : décomposant son mouvement. L’élan de l’animal le prend à son propre jeu : l’unique panneau ne suffit plus, en cortège se joignent objets lumineux, rayogrammes, cadres vides ou pleins de rebus précieux.
Hervé Bohnert, après la prise d’empreinte de visages vivants, attaque la surface argentique de photographies de famille désuètes. Sous des bibelots ou des bondieuseries, le squelette côtoie des joues rebondies ou charnues.
L’immortalité, le sérum de jouvence, la jeunesse éternelle sont intemporels.
Laurence Demaison n’a d’obsession que de saisir par son corps, l’autre, que sa vision d’elle-même empêche d’appréhender longuement. Elle est « un, cent mille, personne ».
Marta Caradec rationalise. Sur des documents industriels, métronome, elle s’atèle à relever les zéros et les O : tache obsessionnelle et absurde “pour faire“, durant le temps de vie qui lui est impartie.
Patrick Bailly-Maitre-Grand, dans la clarté lunaire, observe ce bruit et cette fureur. Témoin partial des turpitudes de la vie, neutre, amusé, sage ou farceur, il s’approprie momentanément les sculptures d’Hervé B., offre des doubles où se superpose le visage du spectateur à celui du masque.
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