Description
Le compositeur autrichien Anton Bruckner a suscité de vifs débats à Vienne dans la deuxième moitié du XIXe, mais sa Symphonie n° 4 en mi bémol majeur, “Romantique”, a su faire taire toutes les réserves qui avaient pu être émises à son sujet. Cette oeuvre, qui porte en elle sa part de lumière, révèle le profond sentiment mystique que Bruckner éprouve au contact de la nature : la création s’ouvre à ses yeux dans toute sa majesté, il en est subjugué et nous invite à le rejoindre dans cet instant de sidération. Cette lumière, on la retrouve dans la Symphonie n° 34 en ut majeur de Mozart, la dernière qu’il a écrite à Salzbourg en 1780. Une lumière particulière en provenance de l’Italie, qui inspire au célèbre compositeur un Finale admirable : une synthèse rayonnante entre polyphonie baroque et classicisme viennois. Cette symphonie exceptionnellement construite en trois mouvements, que les historiens estiment toutefois complétée ultérieurement par un menuet de 1782, reste étrangement peu jouée. La méconnaissance de cette pièce trop rare la rend d'autant plus précieuse. L’occasion est trop belle de libérer enfin ses réelles qualités : puissance, splendeur et légèreté.
MOZART | Symphonie n° 34 en ut majeur KV488
BRUCKNER | Symphonie n° 4 en mi bémol majeur “Romantique” WAB 104