Nourri de rencontres avec des scientifiques, des philosophes et des élèves, Arborescence programmée plonge les adolescent·e·s au cœur du monde végétal. En se demandant en quoi il pourrait nous inspirer, Muriel Imbach tisse un parallèle entre les réseaux invisibles qui relient les plantes d’une forêt et les réseaux sociaux, tout aussi impalpables, reliant les humains. Une sorte de scientifique amateur loufoque – équipé, comme les spectateur·rice·s, d’un casque audio sans fil – intervient dans une salle de classe. La création sonore convoque d’autres personnages et des paysages, alternant lieux, échelles et époques pour aborder les questions écologiques par le sensible et le poétique. À partir du Wood Wide Web, l’internet des “arbres”, se déploie une enquête collective sur ce que les plantes peuvent nous apprendre de notre rapport au vivant et notre manière d’habiter la planète.