Description
Après Phèdre !, et avant Carmen à venir, François Gremaud s’attaque à un autre classique, emprunté cette fois au répertoire de la danse.
Giselle… « trois petits points », comme l’explique Samantha van Wissen face au public, est à la fois le récit et le commentaire de Giselle (« sans petits points »), œuvre-clé du ballet romantique.
La performeuse-danseuse, membre de la compagnie Rosas dirigée par Anne Teresa De Keersmaeker, fait ici office de conférencière, et nous en fait découvrir non sans humour les multiples facettes. Au fil du spectacle, elle-même se met à en esquisser quelques gestes, sur les notes d’un violon, d’une flûte, d’une harpe et d’un saxophone. Quatre musiciennes présentes sur la scène, pour une adaptation surprenante de la partition composée par Adolphe Adam. Le commentaire devient mouvement, le mouvement devient commentaire, dans une variation sur l’histoire tragique d’amour et de folie écrite par Théophile Gautier. Une histoire qui, au fil des interprétations à travers le monde, est parvenue jusqu’à nous et jusqu’au Maillon, où Gremaud avait déjà présenté son hilarante Conférence de choses en 2019 et Auréliens en 2021. Une forme inédite donnée à l’original.