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Arts Plastiques Photographie - Exposition

Découverte du jeu des mots du clic

VINCENT CHEVILLON, LISIÈRES

VINCENT CHEVILLON, LISIÈRES
© Lassamu, 2021 © Vincent Chevillon
Découverte du jeu des mots du clic
© © Stimultania
Date Le 01/07/2021 à 12h30
Contact Cliquez ici
Horaires, dates et informations particulières De 12h30 à 13h30.
Tarifs Entrée libre dans la limite des places disponibles
Description Chaque premier jeudi du mois, nous vous invitons à découvrir l’outil LES MOTS DU CLIC en participant à une session de jeu à partir des œuvres exposées à Stimultania.rnrnQuel regard porter sur une image ? Photographie d’art, de presse ou publicitaire. Imprimée, affichée, projetée. Comment en parler ? Comment analyser sa construction et sa destination ? Le jeu LES MOTS DU CLIC a été créé par Stimultania pour questionner le regardeur. Il est à la fois un jeu d’observation, d’interprétation, d’acquisition de vocabulaire et de réflexion citoyenne.rnrnConstitué de 94 cartes-mots illustrées, LES MOTS DU CLIC accompagne les joueurs dans l’élaboration d’une critique d’image photographique, de l’observation de sa forme jusqu’aux engagements artistiques du photographe. Espace de libre parole et d’écoute, LES MOTS DU CLIC initie un moment d’échange, de négociation et d’affirmation de soi dans le cadre d’un projet commun.rnrnGRATUIT ET OUVERT À TOUSrnAdapté aux mesures sanitaires liées au Covid-19.rnPour nous organiser au mieux, merci de nous signaler votre participation.


Les muséums ressemblent à de curieuses arches renversées où reposent des restes naturalisés, parfois dernières présences matérielles d’espèces, d’environnements disparus. Par ailleurs, les espaces « naturels » qui abritaient ces êtres semblent aujourd’hui désormais désertés…

Un sentiment de vase communicant se dessine par ce curieux rapprochement. La conservation de ces collections et de ces espaces soulève de nombreuses problématiques – parfois embarrassantes, au premier comme au second degré – et crée des situations paradoxales mêlant vie et mort, conservation et extinction, emmêlant le rationnel à l’irrationnel, le civilisé au primitif, le moderne au prémoderne, le scientifique au romantique.

Vincent Chevillon développe une recherche au long cours qui l’amène depuis plusieurs années à réétudier et réévaluer certains fondements de notre société moderne à savoir l’invention d’une séparation franche et théorique entre culture et nature, d’un monde sans limite à conquérir et à domestiquer.

Par un va-et-vient entre des actualités spécifiques et leurs inscriptions dans des systèmes géographiques, historiques et culturels plus obscurs, ses recherches œuvrent à la cohabitation de formes, d’attitudes et de savoirs au sein de cosmogonies croisées.

Sa pratique tend à rendre manifestes des états de surface, des agencements, prononce ce qui, à l’abri des regards, agite secrètement le monde. Ses champs de recherche explorent les marges de notre modernité. Il s’interroge sur notre relation à l’ailleurs par le biais de ces marges, à ce qu’elles limitent et prononcent de part et d’autre.

Dans Lisières, en exhumant des traces dans les réserves des muséums d’histoire naturelle belges etfrançais ainsi que dans des environnements dits naturels et protégés (parc régionaux et nationaux), l’auteur se livre à une entreprise d’enquête et de révélation/réévaluation. Il pointe la capacité qu’a l’image à faire émerger ou à recouvrir, à conditionner notre regard sur la nature.
Paradoxalement, ce projet tente, par l’image, d’activer l’inanimé et attire des présences oubliées dans des espaces délaissés.

« En 2013, j’entame, lors d’un périple sur les bordures de l’Océan Atlantique, un projet photographique que j’intitule Lisières.
Une lisière est une limite entre deux milieux. Les expériences de voyage ainsi que les différents projets menés au long cours m’ont sensibilisé à l’exubérante fragilité des mondes qui nous environnent. Lisières aborde une esthétique de la réconciliation : réconciliation entre la nature et la culture, entre le domestique et le sauvage, le folklore et les sciences naturelles, les vivants et les morts, l’ombre et le visible, la mémoire et l’à venir. »

Vincent Chevillon

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