A tombeaux ouverts, dans une suite de saillies électriques giflant une rythmique de marteau-pilon emballé, Dragon Force, moderne avatar d’une race with the devil entamée au crépuscule des 60’s s’offre un nouveau rush métallique et onirique en terres strasbourgeoises. Dans cette perspective extrême, la sensation forte est à ranger au chapitre des douceurs. En deux décennies homériques, Dragon Force n’aura jamais levé le pied - quitte à renouveler l’équipage en route, ni déposé les armes - quitte à élargir sa panoplie en pillant quelques terres impies au passage. Retour en terre strasbourgeoise sur la foi d’un nouvel album à paraître à l’automne.