Description
Avec ses Variations concertantes, Alberto Ginastera explore un « nationalisme subjectif » : si des réminiscences éthérées de mélodies populaires sont présentes, le compositeur argentin annonce, en ce début des années 1950, la musique répétitive de Steve Reich ou Philip Glass. D’innovation, il est aussi question dans Répliques (pièce de 2016 dont une nouvelle version est créée à Strasbourg), où Yan Maresz transcende les capacités sonores de la harpe grâce à des capteurs et des transducteurs. La soirée se termine avec le Concerto pour orchestre de Bartók (1944), dans lequel le compositeur permet à chaque groupe d’instruments de l’orchestre, tour à tour ou simultanément, d’être traité comme un soliste et de montrer sa virtuosité, revenant ainsi à l’esprit du concerto grosso du XVIIIe siècle.
Programme
Ginastera Variations concertantes op. 23
Maresz Répliques, pour harpe augmentée et orchestre
Bartók Concerto pour orchestre