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Arts Plastiques Autre - Exposition
LUMIÈRE NOIRE
LUMIÈRE NOIRE
Art contemporain français
Staatliche Kunsthalle Karlsruhe
Date
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http://www.kunsthalle-karlsruhe.de
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Lieu
Orangerie Staatliche Kunsthalle Karlsruhe,
Hans-Thoma-Straße 2, à Karlsruhe
Afficher les manifestations organisées dans ce lieu
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Tarifs
Description
La mise en résonance de la lumière et du noir – l’esthétique du « Noir » – est depuis le XIXe siècle un phénomène récurrent dans l’art français et qui, selon l’hypothèse de l’exposition « Lumière Noire. Art contemporain français » de la Staatliche Kunsthalle de Karlsruhe, se perpétue jusqu’à aujourd’hui. Présentée dans le bâtiment annexe de l’Orangerie, elle se consacre à cette fascination pour le noir en lumière par la présence de douze artistes français qui travaillent sur les médiums les plus variés. Ce « noir lumière », décliné à travers la peinture, la sculpture, le dessin ou encore la vidéo, fait le lien entre les différents univers artistiques en déployant des sentiments et réactions subtilement contrastés : de l’obscurcissement quasi-total à la dilution des formes dans l’éther, de la tache abstraite à la charge métaphysique de l’image, le clair-obscur est exploité dans tous ses possibles.
L’exposition à Karlsruhe répond à cette réflexion sur le noir et la lumière par le biais de la présentation de douze positions artistiques actuelles : tableaux figurant des bagarres dans des recoins sombres (Guillaume Bresson), dessins d’égouts et de forêts carbonisées (Dove Allouche), sculpture fragile à base de fils (Sophie Bueno-Boutellier), fusains représentant des hybrides cauchemardesques (Nick Devereux) : telles sont quelques-unes des œuvres présentées au public à l’occasion de cette exposition. Sans oublier le monde noir reflété dans les images d’Ismaïl Bahri et Vincent Tavenne, ni les visions apocalyptiques de ruines et de destruction qui caractérisent les estampes de Damien Deroubaix. Toutes les œuvres exposées ont par ailleurs en commun de s’inscrire dans la tradition picturale : Saâdane Afif et Nicolas Chardon, par exemple, s’inspirent d’images connues et les réinterprètent à leur manière en les enrichissant de nouveaux concepts afin de créer des œuvres autonomes.
L’une des pièces de l’exposition particulièrement spectaculaires est une sculpture de six mètres de haut, œuvre de Vincent Ganivet, réalisée sur place – à l’intérieur de la rotonde de l’Orangerie – en parpaings selon la technique traditionnelle des voûtes en pierres sèches.
L’école française est très bien représentée dans les collections de la Kunsthalle qui, par cet événement, continue de mettre en valeur un art hexagonal plus contemporain. Cette exposition s’inscrit dans le prolongement des manifestations consacrées à l’art français des XVIIIe et XIXe siècles de ces dernières années. On peut citer à cet égard les grandes expositions exceptionnelles du Land Bade-Wurtemberg dédiées à Chardin, Delacroix et Vuillard ainsi que celle qui présentait la sculpture française du XIXe siècle.
Les artistes de l’exposition « Lumière Noire » : Saâdane Afif, Dove Allouche, Ismaïl Bahri, Guillaume Bresson, Sophie Bueno-Boutellier, Nicolas Chardon, Damien Deroubaix, Nick Devereux, Vincent Ganivet, Benjamin Swaim, Vincent Tavenne et Yann Toma.
La Staatliche Kunsthalle Karlsruhe abrite des collections des peintures de la fin du Moyen Âge au XIXe siècle. Le bâtiment voisin, l’Orangerie, présente des peintures ainsi que des sculptures modernes et contemporaines. Cet ensemble architectural réalisé par Heinrich Hübsch (1795-1863), est unique dans le paysage muséal allemand. Ouvert en 1846, le musée est un des les plus anciens d’Allemagne. Son cabinet des estampes conserve 80 000 gravures et dessins, et compte parmi les plus anciennes collections d’estampes d’Europe. Sa bibliothèque accessible au public, est une des plus importantes d’Allemagne.
Le parcours à travers les collections couvre huit siècles d’histoire de la peinture: allemande de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance (Dürer, Baldung Grien, Grünewald), néerlandaise du XVIe au XVIIIe siècle (Rubens, Rembrandt), française du XVIIe au XIXe siècle (Boucher, Poussin, Delacroix, Gauguin), allemande du XIXe siècle (Koch, Friederich) et enfin, les œuvres peintes et sculptées des XXe et XXIe siècles, caractéristiques des grands courants de cette période (Matisse, Delaunay, Kirchner, Kandinsky, Miró, Ernst, Dix, Beckmann, Klein, Dubuffet, Rainer).
L’exposition à Karlsruhe répond à cette réflexion sur le noir et la lumière par le biais de la présentation de douze positions artistiques actuelles : tableaux figurant des bagarres dans des recoins sombres (Guillaume Bresson), dessins d’égouts et de forêts carbonisées (Dove Allouche), sculpture fragile à base de fils (Sophie Bueno-Boutellier), fusains représentant des hybrides cauchemardesques (Nick Devereux) : telles sont quelques-unes des œuvres présentées au public à l’occasion de cette exposition. Sans oublier le monde noir reflété dans les images d’Ismaïl Bahri et Vincent Tavenne, ni les visions apocalyptiques de ruines et de destruction qui caractérisent les estampes de Damien Deroubaix. Toutes les œuvres exposées ont par ailleurs en commun de s’inscrire dans la tradition picturale : Saâdane Afif et Nicolas Chardon, par exemple, s’inspirent d’images connues et les réinterprètent à leur manière en les enrichissant de nouveaux concepts afin de créer des œuvres autonomes.
L’une des pièces de l’exposition particulièrement spectaculaires est une sculpture de six mètres de haut, œuvre de Vincent Ganivet, réalisée sur place – à l’intérieur de la rotonde de l’Orangerie – en parpaings selon la technique traditionnelle des voûtes en pierres sèches.
L’école française est très bien représentée dans les collections de la Kunsthalle qui, par cet événement, continue de mettre en valeur un art hexagonal plus contemporain. Cette exposition s’inscrit dans le prolongement des manifestations consacrées à l’art français des XVIIIe et XIXe siècles de ces dernières années. On peut citer à cet égard les grandes expositions exceptionnelles du Land Bade-Wurtemberg dédiées à Chardin, Delacroix et Vuillard ainsi que celle qui présentait la sculpture française du XIXe siècle.
Les artistes de l’exposition « Lumière Noire » : Saâdane Afif, Dove Allouche, Ismaïl Bahri, Guillaume Bresson, Sophie Bueno-Boutellier, Nicolas Chardon, Damien Deroubaix, Nick Devereux, Vincent Ganivet, Benjamin Swaim, Vincent Tavenne et Yann Toma.
La Staatliche Kunsthalle Karlsruhe abrite des collections des peintures de la fin du Moyen Âge au XIXe siècle. Le bâtiment voisin, l’Orangerie, présente des peintures ainsi que des sculptures modernes et contemporaines. Cet ensemble architectural réalisé par Heinrich Hübsch (1795-1863), est unique dans le paysage muséal allemand. Ouvert en 1846, le musée est un des les plus anciens d’Allemagne. Son cabinet des estampes conserve 80 000 gravures et dessins, et compte parmi les plus anciennes collections d’estampes d’Europe. Sa bibliothèque accessible au public, est une des plus importantes d’Allemagne.
Le parcours à travers les collections couvre huit siècles d’histoire de la peinture: allemande de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance (Dürer, Baldung Grien, Grünewald), néerlandaise du XVIe au XVIIIe siècle (Rubens, Rembrandt), française du XVIIe au XIXe siècle (Boucher, Poussin, Delacroix, Gauguin), allemande du XIXe siècle (Koch, Friederich) et enfin, les œuvres peintes et sculptées des XXe et XXIe siècles, caractéristiques des grands courants de cette période (Matisse, Delaunay, Kirchner, Kandinsky, Miró, Ernst, Dix, Beckmann, Klein, Dubuffet, Rainer).
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