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Arts Plastiques Art contemporain - Exposition

Eleftherios Amilitos - Fabrice Lambilliotte - Marie Lepetit

Eleftherios Amilitos - Fabrice Lambilliotte - Marie Lepetit
Date Du 06/02/2010 au 04/04/2010
Vernissage le 05/02/2010 à 18h30
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Horaires, dates et informations particulières Mardi-samedi : 14h-18h, dimanche : 15h-18h
Lieu Le 10neuf,
19 avenue des alliés, à Montbéliard
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Tarifs Entrée libre dans la limite des places disponibles
Description
Eleftherios Amilitos fait constamment usage de motifs géométriques (tétraèdres, dodécaèdres, etc.) qu’il utilise pour produire des dessins et des volumes dans lesquels le matériau brillant ou mat (Onduline, autocollant, métal) amplifie les combinaisons et répétitions de motifs jusqu’à les perturber par les effets optiques qu’elles peuvent produire. Il mobilise aussi l’ombre et la lumière artificielle ou naturelle pour accentuer les métamorphoses des formes et les altérations perceptives qu’elle permet.
Il y a dans son oeuvre un usage assez fascinant des potentialités formelles et visuelles de l’optique et de la géométrie. Une rêverie géométrique qui montre avec panache la multitude de possibilités que recèlent les combinaisons et variations de formes, de texture et de luminosité.

Alain Lambilliotte travaille aussi la géométrie mais sur le mode de l’arabesque. Il élargit le champ de la peinture au-delà du tableau. Mobilisant des matériaux que l’on trouve plus dans l’industrie ou l’artisanat, il joue du contraste entre le mat et le brillant, l’ombre et la lumière et des ondulations de la ligne pour venir troubler l’ordre des choses, la tranquillité de nos architectures standardisées et modulaires. En joyeux iconoclaste qu’il est, Lambilliotte fait du motif un outil diaboliquement transgressif. Les plans se mettent à vibrer, la ligne tremble sous les caresses insolentes de l’arabesque. La répétition vient rythmer l’espace jusqu’à le rendre instable et vertigineux.

Marie Lepetit, à la règle et au compas, trace de grands réseaux de cercles et de lignes dans lesquels le point vient étoiler le dessin. Elle fait un usage délibérément simplifié de la couleur en jouant sur des contrastes colorés binaires. Elle ne s’interdit pas pour autant de jouer des qualités propres aux outils qui sont les siens : mine de plomb, acrylique et crayons de couleur : c’est cette astreinte à un langage et à des outils visuels restreints qui lui garantit l’ampleur de sa liberté. Le jeu des courbes et des points associé aux contrastes colorés fait que le motif et son déploiement ouvrent dans le plan un espace visuel configurant une sorte de cosmogonie abstraite.
Nous sommes emportés dans une constellation de lignes et de points où notre regard flotte et se déporte. Nous sommes projetés dans des espaces fictionnels où le Céleste se déploie comme la mise en gloire d’une géométrie de l’imaginaire.

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