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JÉRÔME KIRCHER ET PATRICK PINEAU | STEFAN ZWEIG LE MONDE D’HIER

MA & Granit Saison 2018/ 19: Théâtre

MA & Granit Saison 2018/ 19: Théâtre
JÉRÔME KIRCHER ET PATRICK PINEAU | STEFAN ZWEIG LE MONDE D’HIER
Date Le 12/03/2019 à 20h00
Lieu Les Bains Douches,
4 rue Charles Contejean, à Montbéliard
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Tarifs
Description Kircher a tout joué. Affronté tous les espaces […] C’est un virtuose de la nuance et de la vérité. Ici, il donne le sentiment d’une simplicité, de la nudité d’un récit adressé aux spectateurs que nous sommes. Mais ne vous y fiez pas, il y a là le travail ultra précis d’un interprète qui rend limpide le sens mais trouve aussi la musique envoûtante de ce texte crépusculaire qui nous déchire le cœur en même temps qu’il exalte notre désir de dépassement. Le Figaro

Jérôme Kircher interprète avec élégance et gravité Le Monde d’hier, de Stefan Zweig. Une réflexion prémonitoire sur la montée des nationalismes et le devenir de l’Europe, publiée en 1943, peu après le suicide de l’auteur. Juste une voix nue pour dire le sens d’une vie, l’engagement d’un écrivain et la désillusion définitive.

« La vraie patrie que mon cœur a élue, l’Europe, est perdue pour moi depuis que, pour la seconde fois, prise de la fièvre du suicide, elle se déchire dans une guerre fratricide. Contre ma volonté, j’ai été le témoin de la plus effroyable défaite de la raison et du plus sauvage triomphe de la brutalité ; jamais – je ne le dis point avec orgueil, mais avec un sentiment de honte –, une génération n’est tombée comme la nôtre d’une telle puissance intellectuelle dans une telle décadence morale », écrit Stefan Zweig en 1941. En pleine Seconde Guerre mondiale, sept ans après avoir quitté l’Autriche pour un long exil, il pose ses valises dans une maison au Brésil. C’est là, dans ce décor tropical, que l’écrivain viennois, l’ami de Freud et de Rilke, va terminer son livre-testament, intitulé Le Monde d’hier.

Dans une mise en scène épurée co-signée avec Patrick Pineau, Jérôme Kircher traverse seul en scène cet ouvrage visionnaire. En virtuose, il retranscrit de sa voix si particulière, la souffrance et le désespoir, décrits par Stefan Zweig dans son dernier livre.

Rien qu’une voix nue, exempte de tout effet sonore. À peine distingue-t-on, lointainement, de la musique. Si lointainement, si sourdement.



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