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Spectacle Vivant Théâtre - Spectacle

Le Coq d’or, Nicolaï Rimski-Korsakov

Le Coq d’or, Nicolaï Rimski-Korsakov
Date Du 12/03/2017 au 21/03/2017
Tarifs
Description
L’opéra de la Monnaie de Bruxelles étant en rénovation, Le Coq d’or a été joué sous chapiteau. Pas facile pour Laurent Pelly de bâtir une mise en scène directement transposable à Nancy et Madrid. C’est la première fois que Laurent Pelly, qui a à son actif de très nombreux ouvrages lyriques, s’attaque à un opéra de Rimski-Korsakov. « C’est une œuvre extraordinaire parce qu’elle mêle à un conte fantastique, un aspect subversif et une comédie. C’est d’une modernité et d’une audace incroyables, tant sur le plan musical que sur celui de la dramaturgie. » Le vieux tsar Dodon est fatigué ; le royaume est en danger, mais l’astrologue a un coq qui peut l’aider. Le tsar est amoureux de la princesse, mais le magicien veut cette princesse. Le coq est parti avec la princesse et a tué le tsar parce qu’il a occis le magicien. « C’est l’histoire d’un roi fainéant qui ne pense qu’à manger et dormir. Il faut imaginer que l’œuvre a été écrite du vivant de Nicolas II. La censure avait imposé de changer les titres des personnages. L’ouvrage ayant été créé en 1909, le compositeur n’a pas vu son exécution, puisqu’il est mort un an avant », précise le metteur en scène. « Ce qui m’importe, c’est de raconter l’histoire et qu’elle parle aux spectateurs d’aujourd’hui. Avec la scénographe Barbara de Limbourg, on a inventé un monde très sombre, très noir, où le centre du plateau est occupé par le lit du tsar, posé sur un tas de roches. »
Conte de fée noir et burlesque

« Un environnement stérile et aride qui symbolise l’état de la société dans laquelle se passe cette histoire. Les costumes ne se rattachent pas à une époque particulière car le Coq d’or est universel. J’ai construit une dramaturgie sur une narration onirique, rêve ou cauchemar. Le rêveur, c’est le tsar Dodon. C’est une sorte de conte de fée noir et burlesque. La cour est peuplée d’abrutis. J’ai cherché à mettre en évidence la théâtralité de l’œuvre de Rimski-Korsakov », confie Laurent Pelly qui dispose, sur le plateau, d’une distribution entièrement russe. La direction musicale a été confiée à Rani Calderon.
Le Coq d’or avait été donné sur la scène nancéienne, il y a plusieurs décennies, par un metteur en scène japonais, dans des décors et costumes somptueux. Ceux qui ont vu cette version en gardent un souvenir ébloui.
Laurent Pelly l’a vue sur écran.
Tout en louant ses qualités, il estime cependant qu’elle reflète une époque mais que, surtout, elle offre une vision statique de l’ouvrage, alors qu’il considère que tout est en mouvement dans cette œuvre et que cela se ressent dans la musique même.
Après cette reprise nancéienne, Laurent Pelly, montera Les Oiseaux d’Aristophane à Toulouse où il est directeur du Théâtre national de Toulouse Midi Pyrénées.
Didier HEMARDINQUER

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